Il est fréquent lorsque nous faisons face à une difficulté de ne pas toujours trouver la solution adaptée pour y répondre. Comment pouvons-nous augmenter nos chances de résoudre notre problème efficacement ?
1. Prêter attention aux détails sans oublier l’ensemble
Lorsque nous sommes en face d’un problème, il accapare, très souvent, toute notre attention. Cette dernière se fixe alors aléatoirement sur des détails ou des objectifs qui ne prennent pas toujours en compte l’ensemble du problème.
Résoudre efficacement un problème commence donc par le remettre dans le contexte avant de se focaliser sur les détails. Dans cette optique, seront évalués : la situation globale, sociale, économique, les différents acteurs qui interviennent pour aider ou mettre des limites, et, enfin, les moyens disponibles qui permettront d’atteindre les objectifs visés ou de résoudre le problème.
2. Prendre du recul
Une personne en haut d’un plongeoir peut voir l’ensemble d’une piscine et déterminer précisément où se trouve chaque personne présente dans le bassin et comment ces personnes évoluent. Une fois le plongeon effectué, au milieu de la piscine, cela n’est plus possible, car il faudrait alors être capable de voir devant, derrière, à gauche et à droite en même temps. Si nous souhaitons déterminer le nombre de personnes dans la piscine et comment elles se déplacent, il est donc préférable de rester sur le plongeoir, car cela donne du recul.
Il en est de même avec un problème. Lorsque vous plongez dedans, vous ne pouvez pas déterminer avec précision ce dont il s’agit, ni être efficace au maximum. Il est donc préférable que vous preniez du recul et que vous restiez symboliquement un moment sur votre plongeoir afin de déterminer votre angle d’attaque et toutes les informations dont vous avez besoins avant de vous jeter à l’eau.
3. Se baser sur l’expérience plus que sur l’imaginaire
Combien de fois avez-vous entendu quelqu’un dire : ça ne sert à rien, je sais que ce n’est pas possible, et vous, de vous dire : mais il n’a pas essayé, s’il le faisait ça marcherait sûrement…
Dans la résolution d’un problème, nous-mêmes sommes souvent notre plus grand frein. Nos croyances et nos modes de pensées nous empêchent parfois de résoudre un problème, car les informations sont traitées soit en les complexifiant soit au contraire en les simplifiant par nos filtres qui limitent alors nos actions. C’est ce qu’on appelle en psychologie cognitive les schémas cognitifs. Plus un problème est important, plus nos schémas cognitifs sont grands et provoquent une altération de notre logique.
Face à un problème, au lieu de vous concentrer sur ce qui n’est pas, basez-vous donc sur votre expérience réelle, sur les faits, sur vos moyens d’action et sur leurs conséquences réelles et non imaginaires.
4. Gérer son stress
Le stress est un facteur altérant les stratégies de coping. Ah ? C’est-à-dire ? En psychologie, nous appelons les capacités d’un individu à résoudre un problème, une situation nouvelle ou complexe, les stratégies de coping. Les nouvelles théories des thérapies cognitives et comportementales (4) expliquent très clairement que le stress, altérant la gestion de nos émotions, de nos perceptions et de notre traitement des informations, ne nous permet pas d’élaborer des stratégies, des solutions, pour dénouer le nœud d’un problème de manière aussi efficace que nous le pourrions.
Pratiquer des exercices de respiration, de relaxation ou n’importe quel exercice de gestion du stress vous permettra donc d’acquérir une plus grande efficacité dans la résolution de problème.